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Intrigue #2

Titre de l'intrigue

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à adopter de toute urgence !

Coups de ❤

Rumeurs

Allen, ce cher Allen... Il aurait semblerait-il avoué... En public ! Être masochiste... Vérité ou mensonge à vous d'en juger.
Camille et ses contactes physiques incessants, envers une exorciste qui plus est ! Harcèlement sexuel ? Amour interdit ?
Serenity, nouvelle infirmière très populaire auprès des exorcistes... Offrirait-elle quelques services spéciaux ?
Wisely ne se balade jamais sans Gamako et fait profiter des propriétés visqueuses de son ami à tout le monde, serait-il amoureux de sa grenouille ?
Shiro, un maréchal, prendrait exemple sur un certain disparu roux et se lancerait dans le détournement de mineur....
Komui, notre Grand Intendant préféré, parle presque en permanence de sa sœur, mais il semble très proche de Timothy... Inceste ou pédophile ?

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D Gray Man Hallow

©linus pour Epicode
En bref



 
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Opération : Soigner le Monsieur [PV - Shiro]

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Mar 21 Fév - 20:11
Opération : Soigner le Monsieur

Un an, c'est long. Un an, c'est facilement redondant. Un an, c'est la durée à laquelle j'ai vécu à la Congrégation de l'Ombre. Un an dans la même bâtisse. Un an entre les quatre mêmes murs délimitant l'infirmerie. Un an que je n'ai pas changé de lieu et dont je m'étais habituée à une certaine routine. C'est long, mais aussi sécurisant à la fois. Mais pourquoi est-ce que je vous raconte cela ? Et bien, parce qu'après un an à vivre entre quatre murs, me voilà à l'extérieur. Mais ce n'est pas la simple balade dans les alentours, non, c'est bien plus loin que ça. Je change complètement de continent. C'est pour une mission que je me déplace, en compagnie de Traqueurs et d'un Exorciste (il serait inconscient d'y aller de moi-même après tout). Cette mission consiste à trouver et soigner un Maréchal blessé. Du nom de Shiro Takuya, si mes souvenirs sont bons.

En y pensant, je ne connais rien de cet individu. Je ne l'ai jamais croisé une seule fois à la Congrégation durant ma première année. Il me semble même n'avoir jamais entendu parlé de lui auparavant. Il n'y a absolument rien d’inquiétant, de dérangeant ou voire de contraignant à cela. Simplement une faible curiosité qui me vient. J'ai eu le temps de e questionner et d'imaginer le personnage, le temps d'aller jusqu'en Amérique depuis le QG d'Europe. En vrai, cela fait plutôt du bien de sortir un peu, loin de tout (ou presque). Non pas que je n'aime pas la Congrégation, il y a évidemment des gens adorables et appréciables là-bas. Mais... L'atmosphère se fait assez lourde au fil des mois, voire jours. J'ai même l'impression que de plus en plus de gens reviennent blessés.

Mais ce n'est peut-être qu'une impression.

On m'a dit qu'il y a eu une véritable hécatombe à une période où je n'étais pas encore là. On me décrivait une salle emplie de chagrin et de désespoir. Une salle ravagée par des tas et des tas de cercueils. J'ai des frissons rien qu'en m'imaginant la scène. Il vaudrait mieux que je ne pense à des choses aussi sombres. Aller du nerf ! Il faut que je sois une forme pour que je puisse venir en aide au blessé. Je me tapote les joues pour m'encourager, non sans attirer les regards interrogateurs de mes accompagnants. Je dois être prête à n'importe quelle blessure. N'ayant eu aucune information à ce sujet. En espérant que cela ne soit pas faire appel à de la chirurgie, car je ne sais pas si mes nerfs sauront tenir sous la pression. Néanmoins, je me doute que ce n'est pas une vulgaire égratignure. Il est temps de mettre pieds en Amérique.

Et me voici, sur des terres qui me sont inconnues. Mais cela ne m'empêche pas de questionner brièvement un Traqueur à propos de notre localisation, ainsi que notre destination. D'après lui, nous sommes au Maryland. Une colonie qui était forte en exilés religieux et que nous nous dirigions vers à une auberge pas loin de notre position. Le patient se trouverait-il là-bas ? Il est vrai qu'une blessure n'est à l'abri de rien en pleine nature, surtout s'il faut la traiter. Et il a possiblement besoin de se reposer, ce qui serait encore plus logique. Mon fil de pensées semble évident, mais j'aime constater les faits. Je le faisais souvent dans les précédents hôpitaux où je faisais ma pratique. Des pensées simples et évidentes pour mettre en place la situation et les faits. Puis, je peux aussi avoir tort, c'est ça qui est intéressant à voir !

Nous nous approchons petit à petit de la destination. J'aperçois la bâtisse. Plutôt simple. Une fois dans l'auberge, un Traqueur me donne l'indication où je dois me diriger, la chambre où il se trouve certainement. Je me dirige d'un pas pressé. Et ce qui devait forcément arriver, arriva. Je trébuche pour faire une -indélicate- rencontre avec le sol (face la première). J'entends une voix derrière me demandant si je vais bien -malgré qu'ils ont l'habitude à force. Je me relève en répondant à l'affirmative. Non sans passer une main douloureuse au visage, palpant les zones s'étant pris le sol.  

Je termine finalement, mon chemin vers la porte m'ayant été indiquée. Je toque un petit coup en signalant ma présence :

Hum... S-Serenity Nightingale. Infirmière envoyée par l'Ordre...!

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Mer 22 Fév - 3:32
  • Shiro Takuya
  • Serenity Nightingale
Opération : soigner le monsieur
Shiro ouvrit les yeux. Il ne savait pas depuis combien de temps il était allongé là, sur le lit inconfortable de l'auberge... il faisait jour, il supposa donc qu'il avait dormi toute l'après-midi du jour précèdent ainsi que toute la nuit qui avait suivit. Il tremblait, la fraîcheur ne venait pas de l'air ambiant mais bien de lui, il ne pouvait pas s'empêcher de frissonner. Cela était sûrement dû à sa forte fièvre qui était montée depuis le jour d'avant. Il se redressa, restant un moment pensif dans cette position. A quoi pensait-il ? Le maréchal n'avait pas l'impression d'être bien éveillé, ni que tout ça était bien réel. Il se leva en prenant appui sur le rebord du lit et tituba jusqu'au lavabo. Un peu d'eau lui ferait du bien, il se rinça le visage et bu quelques gorgées du liquide frais. En levant les yeux vers le miroir qui se situait juste au dessus, il vit qu'il n'avait vraiment pas bonne mine, ce qui le fit pester... Lui, le grand Shiro, l'indépendant, cloué au lit à cause d'une blessure idiote qui semblait s'être infectée. Depuis sa montée au grade de maréchal, jamais une chose pareille ne lui était arrivée, ses aptitudes au combat lui permettant toujours de s'en sortir sans égratignures. Lors de sa dernière confrontation à des akumas, tout ne s'était cependant pas passé comme prévu...

Dans la région pour un simple voyage, le maréchal s'était aperçut de la présence de plusieurs akumas, ne jugeant pas nécessaire d'appeler des renforts ou de prévenir la Congrégation, il se mit à les éliminer. Ce n'était pas quelque chose de compliqué pour lui qui pouvait les paralyser avec son œil. L’inattention fut ce qui causa sa perte. Après avoir tranché un akuma, il ne vit pas un débris pointu voler vers lui à cause de la force de l'explosion du démon. L'objet vint lui déchirer une partie de l'avant-bras, laissant le muscle à vif. Même lui avait trouvé ça extrêmement douloureux et n'avait pas eu d'autre choix que de directement rentrer à l'auberge, entourant sa plaie d'un tissu propre sans réellement la désinfecter. Le sang coula beaucoup et traversa le tissu qui n'était de toute évidence pas si approprié que cela pour cette tâche. Aucun médecin ne semblait se trouver près de l'auberge et le brun sentit qu'il n'aurait même pas la force de le faire appeler. Il n'avait pas d'autre solution que de contacter la Congrégation, une blessure de ce type ne guérirait pas sans aide. Les communications via les golems étaient plutôt utiles, il put -après avoir bataillé un moment pour ne pas être rapatrié au QG- obtenir qu'une infirmière le rejoigne pour l'aider un peu à son grand soulagement. Il détestait demander de l'aide, mais il ferait pour une fois une exception. Après l'appel, il se laissa rapidement tomber dans les bras de Morphée, ne tenant plus debout et ayant du mal à garder les yeux ouvert. Il se sentait bête, vraiment bête...

Selon la personne qu'il avait eu au téléphone, l'infirmière ne devrait plus tarder à arriver. Le brun se sentait sale mais n'avait pas la force d'aller se laver, marcher jusqu'au lavabo avait déjà épuisé une partie de son énergie. En soulevant un peu le tissu rougeâtre, il vit que la blessure avait désormais une apparence étrange, plutôt repoussante... elle semblait vraiment infectée et il en aurait bientôt la confirmation. Il se réinstalla sur le lit en l'attendant, les yeux mis clos. Quelques minutes plus tard, on toqua à la porte et une voix féminine se présenta. Ce n'est pas trop tôt...Le maréchal se leva doucement et vint lui ouvrir, l'air exténué et peu souriant.

- Vous frappez à la bonne porte...

Il ouvrit un peu plus la porte et se décala pour la laisser entrer, la laissant par la même occasion voir le bandage couvert de sang. Shiro se dirigea vers une petite table située non loin du lit et remplit deux verres whisky avant de lui en tendre un.

- Une petite soif après votre long voyage ? Il soupira avant de rajouter, désignant son bras . Bon, je suppose que vous avez déjà saisit mon problème...
    
Je sais pas quoi dire, mais apparemment ici faut faire un commentaire.. donc... euh... je sais pas..
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Mer 22 Fév - 18:19
Opération : Soigner le Monsieur

La porte s'ouvre, alors que je m'apprêtais à le faire de moi-même. Je fais ainsi face à mon interlocuteur et patient. Je dois néanmoins lever de la tête pour percevoir les traits qui décorent son visage, et, identifier l'individu se trouvant devant moi. Une figure me dépassant d'une bonne tête au moins. Une voix répondant à l'affirmative. Une face épuisée et aux yeux irréels. C'est bien cela qui me marque le plus au premier abord. C'était bien la première fois que j'en voyais des pareils. Je n'étais ni effrayée, ni dégoûtée, mais plutôt surprise. Intéressée. Oui, ma curiosité ne s'est qu'accentuée.

Sa voix et son être m'invite à rentrer. Je ne m'y attarde pas, en percevant brièvement le bandage immaculé d'une teinte carmine. Je brise l'intimité qu'il aurait pu avoir d'un pas intrusif, mais souhaité, dans la chambre. Le fixant s'avancer vers une table, j'en profite pour refermer la porte derrière moi d'un mouvement de pieds - ayant mes mains plutôt prises avec les affaires de soin. Avant que je ne puisse dire quoique ce soit, je me retrouve nez avec un verre de whisky tendu par le Maréchal. Je grimace un peu - n'étant pas du tout du genre à boire - et décline maladroitement la proposition. Je maintiens néanmoins mon sourire poli aux lèvres.  

J-Je vous en remercie, mais... Je... Je ne bois pas quand je traite. E-Et puis vous en aurez certainement bien plus besoin que moi.

Je pose mon bagage contenant mon matériel de soin sur le lit, non sans me pardonner d'avance de la gêne occasionnée. Cela fait je me vais auprès du blessé en défaisant avec malaise le bandage souillé pour voir l'état possiblement critique de la zone à traiter. J'observe, avec une mine douloureuse, la blessure et commence à acheminer mentalement les étapes à faire pour s'occuper de cela. Le plus évident était de voir l'importance de la blessure, mais aussi le début de l'infection de celle-ci. Vraiment pas beau à voir. Je dénote aussi un semblant de fièvre -que je vérifie par une timide main sur le front du patient. Je réfléchis à ce que je dois faire.

Et ce que je craignais va peut-être arriver. Une possibilité de devoir opérer. Mais, j'espère que cela n'est pas le cas. Je me dirige vers mon bagage et l'ouvre afin d'y récupérer les instruments dont j'ai besoin pour le moment. J'y sors une solution sous verre et des bouts de cotons. Mais ainsi qu'un petit linge, un rouleau de bandages, et une trousse en cuire contenant bien des outils (dont des pinces, des ciseaux et des aiguilles. Bon, ça en fait déjà beaucoup, mais il ne faut jamais lésiner sur le matériel quand il s'agit de soigner une personne.

Hum... S-Si vous souhaitez vous allonger, n'hésitez pas à me le faire savoir. Moins vous êtes tendu, plus simple sera le traitement...

C'est ce que je dis dans un ton maladroit au Maréchal en apportant le matériel. En faisant bien attention de ne rien faire tomber et surtout de ne pas trébucher et tomber à nouveau. Je pose le tout sur la table et m'empare de la bouteille de verre, d'une pince et de coton. Je fixe mon patient avec une légère grimace pour lui dire prudemment :

Je... Comment dire... Ça risque de faire mal.

Déjà que la blessure en elle-même est douloureuse à traiter, mais nettoyer les partie infectée l'est encore plus. C'est dans ces moments que mon travail est le plus dur. Soigner le mal par le mal quasiment, ou du moins par la douleur.

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Jeu 23 Fév - 1:51
  • Shiro Takuya
  • Serenity Nightingale
Opération : soigner le monsieur

En ouvrant la porte, le maréchal n’avait pas pris la peine d’observer la jeune femme qui s’était présentée à lui. Elle n’était pas très grande, le brun devait baisser un peu les yeux pour croiser les siens, elle avait de longs cheveux noirs ainsi que de grands yeux rouges. Shiro se demanda alors si cette couleur était naturelle, comme celle de ses pupilles, mais il éloigna bien vite cette interrogation car cela ne l’intéressait pas tellement, en fait. Elle était là pour le soigner, pas le captiver. Il était de toute manière plutôt rare qu’un être humain attire son attention plus de quelques minutes…  Ladite Serenity ne semblait pas apprécier l’alcool, la grimace qui se dessina sur son visage lorsqu’elle sentit l’odeur du whisky en témoignait. Le maréchal esquissa un sourire amusé malgré son état et reposait le verre sur la table alors qu’elle déclinait son offre. Il en aurait en effet sûrement besoin pour le reste de la journée.

- Vous ne buvez pas du tout, vous voulez dire.

Il s'installa sur le lit aux cotés de l'infirmière qui, après avoir déposé ses affaires se mit directement au travail. A en voir la mine de Serenity lorsqu'elle eut défait le bandage, la plaie devait vraiment être dans un mauvais état comme Shiro l'avait supposé plus tôt. Son bras tremblait, il n'arrivait pas à le rendre immobile, il n'avait pas peur, pourtant. Cela était exaspérant. Il remarqua alors que non seulement son membre tremblait, mais aussi tout son corps ce qui était sûrement encore l'effet de la fièvre. Chose que la jeune femme remarqua puisqu'elle déposa une main sur le front du brin qui sourcilla, n'appréciant pas le contact. Elle alla alors fouiller dans ses affaires pour en ressortir des objets que le maréchal n'appréciait pas d'avance puis l'invita à s'allonger sur le lit, prétendant que la chose serait plus simple ainsi. Le maréchal s'exécuta après quelques instants, laissant reposer sa tête tournante sur l'oreiller.

L'infirmière ne semblait pas sûre d'elle, sa voix était légèrement tremblante tandis que son hésitation était palpable. Après avoir préparé ses ustensiles, Serenity lui révéla que cela risquait d'être un peu douloureux. Le maréchal le savait bien, la blessure était déjà douloureuse sans que l'on y touche, il imaginait donc vaguement la douleur qu'il ressentirait avec cette pince dans la chair. Il avait subit bien pire par le passé, cette opération ne serait rien en comparaison, rien de plus qu'une égratignure. Il n'était pas faible, il se le répétait sans cesse, sûrement pour s'en persuader. Sa fierté l'empêchait de se laisser aller, de se plaindre de la douleur ou même d'avouer la ressentir. Il leva les yeux au ciel avant de répondre.

- Je ne suis pas fragile, inutile de me ménager. Allez-y.

Il se ferma les yeux, se préparant mentalement au contact du métal contre son muscle. Etant enfant, il redoutait une simple piqûre pour un vaccin, il en pleurait. Tellement de choses avaient changé depuis, pour ne pas dire tout. Désormais il ne pleurait plus, s’efforçait de rester fort quoi qu'il arrive et dans n'importe quelle situation. Que pouvait-il faire d'autre après tout ? La guerre n'autorisait pas les hommes à être faibles. Un faible ne vit pas longtemps.

   
Je sais pas quoi dire, mais apparemment ici faut faire un commentaire.. donc... euh... je sais pas..
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Ven 24 Fév - 1:07
Opération : Soigner le Monsieur

Je ne sais pas quoi penser. Cela est toujours aussi déroutant quand je vois cela. Traqueurs, Exorcistes, Maréchaux. Tous ces individus mettant constamment leur vie en jeu pour le bien du monde, de l'humanité. Ces personnes ayant une aura si puissante de part leur détermination à réussir, mais aussi à survivre. C'est inscrit dans leur aura. Ils possèdent une force pouvant être aussi bien physique que mentale. J'ai toujours eu une grande admiration en les voyant faire autant pour notre bien. J'ai, on va dire, une haute estime d'eux. Et c'est certainement cette estime qui provoque mon malaise de voir toujours ces individus, à mes yeux, si fortes être cloués sur un lit. Que ce soit part la maladie que par des blessures. Cela est irrationnel. Mais pourtant je fonctionne ainsi, mon esprit ne semble jamais s'y faire. Je crains à chaque fois pour leur bien-être et leur survie. Mais je finis toujours surprise et perturbée de les voir blessés. Cette logique qui est mienne m'échappe.

Je secoue de la tête pour me remettre dans les bonnes conditions mentales pour traiter la blessure. Je jette un regard navré au Maréchal avant de me mettre finalement au travail. Je mets des gants de coton pour augmenter l'hygiène de '' l'opération '', avant de m'y atteler. Pince dans une main, je maintiens comme je peux son avant-bras avec l'autre afin d'éviter les éventuels gestes brusques. Je commence à examiner le muscle à vif, à la recherche de possible débris restant ou simple saleté pouvant nuire à la guérison. Il y en a bien quelques uns, mais rien de réellement importants. Les indésirables sont bien vite retirés. Je change de pince pour la partie suivante : traiter l'infection progressive sur la blessure. Mais je l'use d'une manière différente, me contentant d'attraper une boule de coton que je trempe dans la solution sous verre.   

Je... Veuillez me pardonner pour cela.

Je commence, non sans grimacer, à nettoyer la plaie des infections présentes (n'étant déjà pas belle à voir). Je souhaiterais bien faire passer ce moment douloureux plus rapidement, mais je dois malheureusement faire cela méticuleusement. Je ne peux pas me permettre de mal traiter cela pour ensuite recoudre par-dessus. Ce serait condamner son bras. Je prends donc le temps qu'il faut pour traiter. Retirant les désastres infectés avec le coton imbibé, en faisant bien en sorte de jeter, puis changer, ceux qui ont été utilisés. C'est quelques chose de difficile pour les nerfs, mais cruciale pour le soin.

Je finis le traitement, non sans lâcher quelques excuses à nouveau. Sachant bien la douleur que la solution désinfectante produit en elle-même. Une fois le dernier coton jeté, je réexamine la blessure. J'étais en quête d'un possible oubli de ma part. Mais rien. Tant mieux. En attendant que je prépare de quoi -possiblement- recoudre la plaie, je vérifie à nouveau l'état de la fièvre du blessé. Toujours présente. Je jette les gants souillées en ma lave les mains, un linge immaculé sous le bras. Une fois les mains impeccables, j'en profite pour tremper le bout de tissu sous de l'eau froide et l'essors d'un coup habitué.

C'est... Pour réguler votre température, mais surtout baisser votre fièvre.

J'avais dis cela de manière maladroite, en plaçant le tissu rafraîchi sur le front du Maréchal. Je regarde à nouveau la blessure, en réfléchissant à la manière dont je pouvais la reboucher. Soit par le fils et l'aiguille, soit par le feu. Quelle serait la meilleure ? Je ne suis pas vraiment habituée de travailler seule, et c'est ce genre de dilemme qui démontre que le travail de groupe est plus mon fort.

Quelle méthode utiliser ..?

Je ne savais pas vraiment sur le coup, mais je devais me décider vite pour éviter que la plaie s'infecte à nouveau. Je me frotte nerveusement la nuque en farfouillant dans mon bagage et fixant ce que j'avais déjà sorti. C'est ce pourquoi j'ai horreur des dilemmes. Soigner, guérir les gens. C'est ce qui me plaît. Mais certainement pas avoir le lourd poids des possibles conséquences sur les épaules. Il suffit que je prenne la méthode la moins adaptée et tout peut arriver.

...Fil-Aiguille ou feu ?

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Ven 24 Fév - 17:11
  • Shiro Takuya
  • Serenity Nightingale
Opération : soigner le monsieur

L’infirmière semblait vraiment impliquée dans son travail, cela se voyait dans son regard, elle n’aimait pas voir les autres souffrir. Le maréchal avait souvent remarqué ce comportement chez les personnes pratiquant ce métier et avait du mal à comprendre cette vocation. Ils voyaient des êtres souffrants à longueur de journée, venir travailler devait parfois être difficile, même avec l’idée de la satisfaction éprouvée lorsque le malade se rétablit. Les exorcistes eux, n’étaient jamais forcément heureux de retrouver ces personnes qui sont synonymes de douleur et de maladie. Shiro était plutôt neutre par rapport à elles, il ne les voyait pas souvent, après tout. Juste quand il se blessait de façon idiote…

Il sursauta, bien que s’y attendant, lorsque la jeune femme se mit au travail. La douleur était présente mais supportable. Il garda les yeux fermés, préférant ne pas voir ce qu’elle pouvait retirer de la plaie et tenta de se détendre un peu. Cela ne dura pas longtemps, Shiro souffla et en déduisit que la blessure n’était pas si sale que ça, ce qui le soulagea un peu. Il n’avait aucune envie de perdre son bras ou même de devoir le garder immobilisé un moment. Le maréchal était impatient de reprendre la route et de quitter cet endroit qui était désormais synonyme de blessure stupide. La voix hésitante de Serenity le sortit de ses pensées, elle allait sûrement refaire quelque chose de pénible. Mais il s'agissait de son travail, Shiro ne lui en voudrait pas du tout, bien au contraire. Les bonnes choses nécessitent parfois quelques souffrances. (Mais c'est tout de même mieux quand ce n'est pas lui qui souffre, à vrai dire.)
Shiro serra les dents lorsque l'infirmière se mit à passer un coton sûrement imbibé de désinfectant sur sa plaie. Là, ça faisait un mal de chien, il ne pouvait empêcher ses muscles de se contracter et les rythmes des battements de son cœur d’accélérer. Si ce n'avait pas été pour son bien, il aurait sans hésiter donné un coup de poing à la jeune femme... Après quelques instants, il grogna un juron qu'il espérait inaudible.

Une fois la tâche terminée, un linge humide fut déposé sur le front du maréchal. Chose courante pour tenter de faire baisser une fièvre. Cela lui faisait un peu de bien, il avait bien besoin d'un peu de fraîcheur, la douleur lui ayant donné encore plus chaud. Il ne sentait momentanément plus son bras, sûrement à cause du douloureux traitement qu'il venait de recevoir. Il attendait maintenant la suite, mais la jeune femme semblait hésiter sur la chose à faire. Shiro tourna un peu la tête et planta ses yeux rouges sur elle. N'était-elle pas la plus à même de décider ? Il rit un peu et lui répondit même si elle ne s'était pas réellement adressée à lui.

- Je n'en sais rien, ne me posez pas la question.  

Il soupira ensuite, se demandant si elle trouverait la solution appropriée. Cela s'avérait compliqué si elle ne croyait pas un peu en ses compétences. Si la Congrégation l'avait envoyé, c'est qu'elle était capable de le faire, non ? Ou bien lui avaient-ils envoyé une débutante, ayant oublié à quel point il était formidable et précieux ? Souriant à ses propres pensées, il reprit la parole, tentant de la détendre.

- Je vous fais confiance, vous semblez avoir bien agi jusqu'ici...

 
Je sais pas quoi dire, mais apparemment ici faut faire un commentaire.. donc... euh... je sais pas..
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